Bienvenue à notre tronc française! Nous sommes trois étudiants qui ont décidé de se lancer dans ce voyage passionnant à travers la langue française, et de partager nos connaissances avec vous tous. Non seulement cela, mais la culture de ce beau pays: sa musique, son art, ses habitants. Voulez-vous rejoindre? Si c'est le cas, bon voyage!
lunes, 10 de diciembre de 2012
miércoles, 13 de junio de 2012
jueves, 7 de junio de 2012
miércoles, 6 de junio de 2012
MOIS ET SAISONS
C'est le printemps! Il fait doux
C'est l'été! Il fait chaud
C'est l'autonme! Il fait frais
C'est l'hiver! Il fait froid
martes, 5 de junio de 2012
La chanson du jour: QUELQU'UN M'A DIT- CARLA BRUNI
Elles passent en un instant comme fanent les roses.
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
que de nos chagrins il s'en fait des manteaux pourtant quelqu'un m'a dit...
Refrain
Que tu m'aimais encore,
C'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore.
Serais ce possible alors ?
On me dit que le destin se moque bien de nous
Qu'il ne nous donne rien et qu'il nous promet tout
Parais qu'le bonheur est à portée de main,
Alors on tend la main et on se retrouve fou
Pourtant quelqu'un m'a dit ...
Refrain
Mais qui est ce qui m'a dit que toujours tu m'aimais?
Je ne me souviens plus c'était tard dans la nuit,
J'entend encore la voix, mais je ne vois plus les traits
"Il vous aime, c'est secret, lui dites pas que j'vous l'ai dit"
Tu vois quelqu'un m'a dit...
Que tu m'aimais encore, me l'a t'on vraiment dit...
Que tu m'aimais encore, serais ce possible alors ?
On me dit que nos vies ne valent pas grand chose,
Elles passent en un instant comme fanent les roses
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Que de nos tristesses il s'en fait des manteaux,
Pourtant quelqu'un m'a dit que...
LE VERBE RESTER AU PRÉSENT
Je reste
Tu restes
Il/Elle/On reste
Nous restons
Vous restez
Ils/ Elle restent
LE VERBE VOYAGER AU PRÉSENT
LA MARSEILLAISE
LA MARSEILLAISE
I
Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé.
Contre nous de la tyranie,
L'étendard sanglant est levé (bis)
Entendez vous dans les campagnes
mugir ces féroces soldats
Ils viennent jusque dans vos bras,
égorger vos fils, vos compagnes
Aux armes citoyens!
Formez vos bataillons!
Marchons, marchons,
qu'un sang impur abreuve nos sillons.
II
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de Roi conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés? (bis)
Français! pour nous, ah! quel outrage!
Quels transports il doit exciter!
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!
III
Quoi! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers! (bis)
Grans Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées!
IV
Tremblez, tyrans! et vous, perfides,
L'opprobe de tous les partis,
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leur prix (bis)
Tout est soldat pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux
Contre vous tout prêts à se battre.
V
Français! en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups.
Epargnez ces tristes victimes
A regret s'armant contre nous. (bis)
Mais le despote sanguinaire,
Mais les complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui sans pitié
Déchirent le sein de leus mère.
VI
Nous entrerons dans la carrière,
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et les traces de leurs vertus. (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.
VII
Amour Sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs!
Liberté, Liberté chérie!
Combats avec tes défenseurs! (bis)
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents!
Que tes ennemis expirant
Voient ton triomphe et notre gloire.
domingo, 3 de junio de 2012
lunes, 28 de mayo de 2012
LE VERBE DEMANDER AU PRÉSENT
Je demande
Tu demandes
Il/ Elle/ On demande
Vous demandons
Vous demandez
Ils/ Elles demandent
LE VERBE SAVOIR AU PRÉSENT
Je sais
Tu sais
Il/ Elle/ On sait
Nous savons
Vous savez
Ils/ Elles savent
La chanson du jour: CE QUE JE SUIS- HOLDEN
J'ai, j'ai bien le droit
J'ai bien le droit, aussi
De faillir, défaillir,
Jusqu'à mesurer le prix
Mais qu'est c'qui m'arrive.
Je ris aux larmes, je larme aux ris
Mais, qu'est c'qui m'arrive.
Je dors au bord de mon lit
Oh oh oh comme je regrette
Je ne suis pas ce que je suis
Les murs ont des oreilles
Les murs me parlent trop
Oh oh oh comme je déteste
Je ne suis pas ce que je suis
La lune qui me surveille
La lune est dans mon dos
J'ai bien le droit
J'ai bien le droit, aussi
De railler, dérailler
Epuiser toute mes envies
Mais qu'est c'qui m'arrive
J'oublie, je bois, je bois l'oubli
Mais qu'est c'qui m'arrive.
Je dors au bord de mon lit
Oh oh oh comme je regrette
Je ne suis pas ce que je suis
Les murs ont des oreilles
Les murs me parlent trop.
J'ai, j'ai bien le droit
J'ai bien le droit, aussi
De conduire, d'éconduire
Les hommes, au bout de la nuit
Oh oh oh comme je regrette
Je ne suis pas ce que je suis
Les murs ont des oreilles
Les murs me parlent trop.
Oh oh oh comme je déteste
Je ne suis pas ce que je suis
La lune qui me surveille
La lune est dans mon dos.
Oh oh oh comme je regrette
Je ne suis pas ce que je suis
Les murs ont des oreilles
Les murs me parlent trop.
LE VERBE REGARDER AU PRÉSENT
Je regarde
Tu regardes
Il/ Elle/ On regarde
Nous regardons
Vous regardez
Ils/ Elles regardent
LE VERBE CONNAITRE AU PRÉSENT
MON NUMÉRO DE PORTABLE EST...
Zéro quatre quatorze, trois cent dix, soixante neuf, zéro neuf.
(0416) 729 24 38
Zéro quatre seize, sept cent vingt neuf, vingt quatre, trente huit.
(0424) 240 79 11
Zéro quatre vingt quatre, deux cent quarante, soixante dix neuf, onze.
(0416) 800 69 67
Zéro quatre seize, huit cent, soixante neuf, soixante sept.
(0424) 128 12 56
Zéro quatre vingt quatre, cent vingt huit, douze, cinquante six.
JE SUIS Mlle. LOVERA
"Je suis Denisse Lovera. J'ai dix huit ans. J'habite à Caracas. Mon numéro est le zéro quatre vingt quiatre, cent vingt huit, douze, cinquante six. Je suis mince. J'ai les cheveux marrons. Je suis sympathique et gentille. Je suis petite. J'aime ma mère, la musique classique, l' Irlande, et la lune"
LE VERBE ENTENDRE AU PRÉSENT
J'entends
Tu entends
Il/ Elle/ On entend
Nous entendons
Vous entendez
Ils/ Elles entendent
LE PERSONNAGE: CLAUDE MONET
Il est d'abord passionné par la caricature, puis, sous la direction du paysagiste Eugène Boudin - son premier vrai maître - il apprend à aimer la peinture en plein air. C'est en 1859 qu'il descend à Paris, seul, où il vivra grâce à la vente de ses caricatures, qui lui procurent une certaine renommée.
Il passe de nombreuses journées au Salon, où il admire Daubigny et Troyen. Mais, s'opposant à l'avis général, il décide de ne pas suivre les cours de l'Académie, et d'étudier seul en fréquentant l'Académie Suisse où il rencontre Pissaro.
Il est appelé sous les drapeaux à l'automne 1860 et part en Algérie avec les chasseurs d'Afrique ; anémique, il retourne au Havre au début 1862 pour se soigner. Sa famille accepte de payer la taxe qui le libère du service militaire uniquement contre sa promesse d'entrer, enfin, dans l'atelier d'un peintre " sérieux ". Sa convalescence havraise est une période particulièrement heureuse. Le jeune artiste sillonne la campagne et le bord de la mer, chevalet sous le bras, pour peindre les paysages de Normandie en compagnie d'Eugène Boudin. En automne, il entre dans l'atelier de Gleyre à Paris, où il fait la connaissance de Bazille, Renoir et Sisley avec lesquels il se lie d'une amitié qui durera toute sa vie.
En 1863, une exposition lui fait découvrir la peinture de Manet, puis en 1864, celle de Courbet.
Au cours de ces années, il se dispute avec sa famille qui n'approuve pas sa carrière d'artiste rebelle. Elle lui refuse toute aide matérielle. Ce sont ses amis peintres (comme son ami Bazille) qui l'aideront.
C'est seulement après le succès honorable, obtenu au Salon de 1866 avec son portrait en pied de Camille Doncieux (qui lui valu une critique enthousiaste de Zola) que ses parents décidèrent à nouveau de l'aider.
Mais pas pour longtemps, car ils apprendront l'année suivante qu'il vit avec Camille. Ils l'obligent à l'abandonner à Paris, où elle donnera naissance à un garçon prénommé Jean.
Il est toujours par monts et par vaux comme un vagabond zigzaguant entre Paris et la Normandie pour fuir les créanciers ou courir après l'aide vaguement promise d'un collectionneur. Mais cela ne l'empêche pas d'obtenir de très bons résultats dans son travail et d'épouser Camille en 1870.
C'est l'année de la guerre franco-prussienne qu'il décide de fuir et de se réfugier à Londres. Il peint des atmosphères brumeuses et y rencontre Durand-Ruel, un marchand pour lequel il commence à travailler. Après un séjour en Hollande, il retourne à Paris à la fin 1871 et loue une petite maison au bord de la Seine, à Argenteuil.
C'est avec Renoir, Sisley, Pisarro, Cezanne, Degas et Berthe Morisset, ses amis, qu'il organise la première exposition du groupe. Le titre d'un de ses tableaux -"Impression, soleil levant" ; - inspire au critique L. Leroy le terme ironique " d'impressionniste " : il n'y a personne, ou presque, en cette année 1874, pour croire au sérieux de ces jeunes peintres qui font scandale chez le photographe Nadar. La plupart n'y voient que des bouffonneries ridicules et absurdes. Toutefois certains critiques trouvent le courage de hausser le ton pour les soutenir.
Au début de 1878, Monet quitte Argenteuil et se transfère à Vertheuil dans la maison de son mécène Hoschédé. Camille est faible et malade depuis la naissance de leur deuxième fils, Michel. Elle meurt en septembre 1879. Monet confie ses enfants à madame Hoschédé et continue à chasser les impressions (Poissy, Varengeville, Dieppe, Étretat, avant de s'établir à Giverny).
Ses expositions aux galeries Durand-Ruel et Petit ont été un succès : critiques favorables et bonnes ventes. Il s'achète enfin la maison de Giverny en 1890. M. Hoschédé meurt en 1891 et l'année suivante, Monet épouse sa veuve.
Ses voyages sont de moins en moins nombreux : Normandie, Norvège (en 1895), Londres (1899, 1900, 1901 et 1904), Madrid (pour voir les Vélasquez en 1904) et Venise (1908, 1909).Peu lui importe d'être considéré comme le plus grand artiste français vivant. Malgré la gloire qu'il a difficilement acquise et payée si cher, il a toujours l'impression de ne pas atteindre la perfection. Il est hanté par le besoin de transmettre exactement ses perceptions des choses. C'est avec ce même élan, en rien affecté par ses yeux malades, que Monet peint ses dernières toiles jusqu'à ce que la mort le frappe dans sa maison de Giverny, le 5 décembre 1926.
LE VERBE PRENDRE AU PRÉSENT
Je prends
Tu prends
Il / Elle/ On prend
Nous prenons
Vous prenez
Ils/ Elles prennent
LE VERBE SAVOIR AU PRÉSENT
Je sais
Tu sais
Il / Elle/ On sait
Nous savons
Vous savez
Ils/ Elles savent
LE VERBE PARLER AU PRÉSENT
Je parle
Tu parles
Il/ Elle/ On parle
Nous parlons
Vous parlez
Ils/ Elles parlent
domingo, 20 de mayo de 2012
LE VERBE MANGER AU PRÉSENT
Je mange
Tu manges
Il / Elle / On mange
Nous mangeons
Vous mangez
Ils/ Elles mangent
LES NOMBRES ET LES CHIFFRES
0 | zéro | 10 | dix | 20 | vingt |
1 | un | 11 | onze | 21 | vingt et un |
2 | deux | 12 | douze | 22 | vingt-deux |
3 | trois | 13 | treize | 23 | vingt-trois |
4 | quatre | 14 | quatorze | 24 | vingt-quatre |
5 | cinq | 15 | quinze |
25
| vingt-cinq |
6 | six | 16 | seize | 26 | vingt-six |
7 | sept | 17 | dix-sept | 27 | vingt-sept |
8 | huit | 18 | dix-huit | 28 | vingt-huit |
9 | neuf | 19 | dix-neuf | 29 | vingt-neuf |
30 | trente | 31 | trente et un | 32 | trente-deux |
40 | quarante | 41 | quarante et un | 42 | quarante-deux |
50 | cinquante | 51 | cinquante et un | 52 | cinquante-deux |
60 | soixante | 61 | soixante et un | 62 | soixante-deux |
70 | soixante-dix | 71 | soixante et onze | 72 | soixante-douze |
80 | quatre-vingts | 80 | quatre-vingt-un | 82 | quatre-vingt-deux |
90 | quatre-vingt-dix | 90 | quatre-vingt-onze | 92 | quatre-vingt-douze |
100 | cent | 101 | cent un | 102 | cent deux |
200 | deux cents | 201 | deux cent un | 202 | deux cent deux |
300 | trois cents | 301 | trois cent un | 302 | trois cent deux |
400 | quatre cents | 401 | quatre cent un | 402 | quatre cent deux |
1000 mille
10 000 dix mille
100 000 cent mille
1 000 000 un million
1 000 000 000 un milliard
|
La chanson du jour: JEUNE ET CON- DAMIEN SAEZ
Encore un jour se lève sur la planète France
Et je sors doucement de mes rêves je rentre dans la danse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout lejour
Je me suis encore couché trop tard je me suis rendu sourd
Encore
Encore une soirée où la jeunesse France
Encore elle va bien s'amuser puisqu'ici rien n'a de sens
Alors on va danser faire semblant d'être heureux
Pour aller gentiment se coucher mais demain rien n'ira mieux
Puisqu'on est jeune et con
Puisqu'ils sont vieux et fous
Puisque des hommes crèvent sous les ponts
Mais ce monde s'en fout
Puisqu'on est que des pions
Contents d'être à genoux
Puisque je sais qu'un jour nous gagnerons à devenir fous
Encore un jour se lève sur la planète France
Mais j'ai depuis longtemps perdu mes rêves je connais trop ladanse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout lejour
Mais je sais qu'on est quelques milliards à chercher l'amour
Encore
Encore une soirée où la jeunesse France
Encore elle va bien s'amuser dans cet état d'urgence
Alors elle va danser faire semblant d'exister
Qui sait si l'on ferme les yeux on vivra vieux
Puisqu'on est jeune et con
Puisqu'ils sont vieux et fous
Puisque des hommes crèvent sous les ponts
Mais ce monde s'en fout
Puisqu'on est que des pions
Contents d'être à genoux
Puisque je sais qu'un jour nous nous aimerons
Comme des fous
Encore un jour se lève sur la planète France
Où j'ai depuis longtemps perdu mes rêves je connais trop ladanse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout lejour
Mais je sais qu'on est quelques milliards à chercher l'amour
LE VERBE OUVRIR AU PRÉSENT
J'ouvre
Tu ouvres
Il/ Elle / On ouvre
Nous ouvrons
Vous ouvrez
Ils/ Elles ouvrent
Le Personnage: FRANÇOIS HOLLANDE
François Hollande raconte son parcours :
François Hollande
J’ai été investi le 22 octobre dernier comme candidat du Parti socialiste et des Radicaux de gauche pour l’élection présidentielle de 2012.
Je souhaite partager avec vous quelques moments forts du parcours qui ont fait de moi ce que je suis. Je suis né à Rouen en 1954 et lorsqu’à 10 ans j’ai découvert la politique par la télévision, il n’y avait encore qu’une seule chaîne. A cette époque, les Français s’interrompaient pour regarder le général De Gaulle, dont les gestes menaçaient à chaque instant de sortir du cadre, et découvraient un jeune parlementaire au talent prometteur, François Mitterrand.
Mon père était médecin et ma mère assistante sociale. D’eux, j’ai appris l’attention que l’on doit porter aux autres.
A l’Institut d’études politiques de Paris, j’ai découvert la passion de l’engagement militant dans le syndicalisme étudiant. Jeune homme de gauche, j’avais envie d’être utile au camp que j’identifiais comme celui de la justice, du progrès, de l’innovation et de la liberté. Je nourrissais l’ambition à travers mes études - d’abord économiques à HEC, puis à l’ENA – de mettre mes compétences au service d’une gauche tenue à l’écart du pouvoir depuis 1958. A l"ENA, je milite pour une réforme démocratique de cette institution.
C’est tout naturellement que j’ai rejoint le parti socialiste en 1979. Repéré par Jacques Attali, je rédigeais des notes économiques pour celui qui allait devenir, deux ans plus tard, le premier président socialiste sous la Vème République. Le service de l’Etat, de la République, la lutte contre les injustices n’ont jamais cessé de rythmer mon existence.
De 1981, je conserve deux souvenirs : celui d’une magnifique victoire, celle du 10 mai, et celle d’une défaite, la mienne, aux législatives qui ont suivi, à Ussel en Corrèze, face à Jacques Chirac. Commence alors ce long combat face à l'ancien Président de la République. Sans doute n’imagine-t-il pas que non seulement je ferai basculer son département à gauche, que j’y ferai ma terre d’élection, le lieu de ma légitimité, mais qu’en plus je deviendrai son premier opposant à partir de 2002 comme Premier secrétaire du Parti socialiste. En Corrèze, dans cette région rude et généreuse la confiance se mérite. Il y a toujours à apprendre d’une apostrophe sur le marché de Tulle. Comment agir, animer, conduire un pays dont on ne reconnaîtrait pas la diversité ? Comment être le président des Français sans les aimer, sans connaître leur histoire, sans entendre la respiration profonde du pays ?
J’ai rejoint l’Elysée en 1981, puis dirigé le cabinet de Max Gallo dans le gouvernement de Pierre Mauroy.
Je suis socialiste. Depuis toujours. Je n’ai jamais aimé les batailles de courants et n’en ai jamais constitué moi-même. On me décrit comme un inlassable chercheur de synthèses. Je ne m’en défends pas.
Aujourd’hui, le mot est connoté, on lui préfère celui d'unanimité. L’essentiel, c’est que le sens demeure. Les socialistes ne sont forts que s’ils sont unis, la gauche n’est victorieuse que si elle accepte de prendre la meilleure part de chacune de ses composantes.
C’est cette règle que je me suis appliquée lorsque je suis devenu Premier secrétaire en 1997. Durant ces onze années à la tête de mon parti, quels qu’eurent été les enjeux, dans la victoire comme dans la difficulté, je ne me suis jamais laissé détourner de mon devoir. La ténacité, l’abnégation, la volonté, sont autant de vertus que j’ai développées durant cette mission. J’ai été associé par Lionel Jospin à toutes les décisions de la gauche plurielle. Chaque semaine, nous nous sommes rencontrés pour les grands arbitrages. Nous avons ouvert de nouveaux droits, fait reculer le chômage, consolidé la croissance. Tout n'a pas été parfait, nous n’avons pas toujours su nous faire comprendre. La défaite du 21 avril 2002 a été cruelle.
Il a ensuite fallu reconstruire. Tenir la barre. Je m’y suis attelé avec mes amis. Au moment où tous les regards se tournaient vers la « troisième voie » de Tony Blair ou Gerhard Schröder, j’ai défendu l’originalité des socialistes français. Lorsque la tentation du repli protestataire gagnait les esprits, j’ai maintenu le cap. J’aime à penser que c’est grâce à ce travail qu’en 2004, la gauche a remporté 20 des 22 régions de métropole et la Guadeloupe ; grâce à cette rénovation qu’une majorité de départements a, la même année, basculé dans le camp de la gauche ; grâce à notre remobilisation que le PS a connu son meilleur score lors d’élections européennes. Et lorsque le PS s’est déchiré en 2005, j’ai maintenu l’unité sans laquelle toute espérance d’une victoire en 2007 se serait définitivement évanouie.
Ségolène Royal a été désignée pour nous représenter. J’ai accompagné sa campagne comme Premier secrétaire.
En 2008 nous avons gagné les élections municipales. Le parti socialiste s’est ensuite déchiré au congrès de Reims... Puis est venu le temps de la réconciliation.
Pour ma part, après avoir si souvent porté la parole collective, j’ai voulu faire entendre une parole singulière. J’ai travaillé, rencontré, écouté.
Le défi qu'a représenté ma candidature à l'élection présidentielle, le plus important de toute ma vie, je l'ai relèvé avec vous, avec les forces que j’ai développées durant ces années. Je l'ai relèvé avec les valeurs, les croyances, celles qui, dans le for de ma conscience ont guidé mon chemin et m’ont conduit à défendre nos valeurs lors de l’élection présidentielle..
Les Français, en ce 6 mai, viennent de choisir le changement en me portant à la présidence de la République. Je mesure l’honneur qui m’est fait et la tâche qui m’attend.
Désormais, je suis au service de la France. Je suis mobilisé dès à présent pour réussir le changement. Telle est ma mission, tel est mon devoir : servir ! Servir la République, servir la France, servir au-delà de nous-mêmes, servir les causes, les valeurs que dans cette élection j’ai portées et qui auront à être entendues ici en France et partout, en Europe et dans le monde.
LE VERBE VENIR AU PRÉSENT
Je viens
Tu viens
Il/Elle/ On vient
Nous venons
Vous venez
Ils/ Elles viennent
SIGLES
ABP: Agence Belgique Presse
ACF: Action Contre la Faim
AEP: Agence Europe Presse
AFP: Agence France Presse
AIEA: Agence internationale pou l'énergie atomique
AUF: Agence universitaire de la Francophonie
BCE: Banque centrale européenne
BEI: Banque européenne d'investissement
CICR: Comité international de la Croix- Rouge
CJCE: Cour de justice des Communautés européennes
DGCID: Direction générale de la coopération internationale el du développement
FAO: Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
HCR: Haut commissariat aux réfugiés
JOCE: Journal officiel des Communautés européennes
MAE: Ministère des Affaires étrangères
OCDE: Organisation pour le commerce et le développement économique
OIF: Organisation Internationale de la Francophonie
OIT: Organisation Internationale du Travail
OMC: Organisation Mondiale du Commerce
OMS: Organisation Mondiale de la Santé
ONG: Organisation non gouvernementale
ONU: Organisation des Nations Unies
ONUDI: Organisation des Nations Unies pour le développement industriel
OSCE: Organisation pour la securité et la coopération en Europe
OTAN: Organisation du traité de l'Atlantique Nord
PAC: Politique agricole commune
PACS: Pacte civil de solidarité
PESC: Politique étrangère et de sécurité commune
UA: Union Africaine
UE: Union européenne
UNESCO: Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
UNICEF: Fonds des Nations Unies pour l'enfance
LE VERBE FAIRE AU PRÉSENT
Je fais
Tu fais
Il/ Elle/ On fait
Nous faisons
Vous faites
Ils/ Elles font
LE VERBE VOULOIR AU PRÉSENT
Je veux
Tu veux
Il / Elle / On veut
Nous voulons
Vous voulez
Ils/ Elles veulent
jueves, 19 de abril de 2012
Chanson du jour: T'ES BEAU - PAULINE CROZE
T'es beau,
T'es beau parce que t'es courageux,
De regarder dans le fond des yeux,
Celui qui te défie d'être heureux.
T'es beau,
T'es beau comme un cri silencieux,
Vaillant comme un métal précieux,
Qui se bat pour guérir de ses bleus.
C'est comme une rengaine,
Quelques notes en peine,
Qui forcent mon cœur,
Qui forcent ma joie,
Quand je pense a toi,
A présent.
J'ai beau,
J'ai beau me dire qu'au fond c'est mieux,
Même si c'est encore douloureux,
Je n'ai pas de recoin silencieux.
C'est beau,
C'est beau parce que c'est orageux,
Avec ce temps je connais peu,
Les mots qui traînent au coin de mes yeux.
C'est comme une rengaine,
Quelques notes en peine,
Qui forcent mon cœur,
Qui forcent ma joie
Quand je pense à toi,
Toi qui sors de scène,
Sans armes et sans haine,
J'ai peur d'oublier,
J'ai peur d'accepter,
J'ai peur des vivants,
A présent.
T'es beau...
lunes, 9 de abril de 2012
sábado, 7 de abril de 2012
Le Personnage: CHARLES DE GAULLE
Charles de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 àColombey-les-Deux-Églises en Haute-Marne, est un général, écrivain et homme d'État français.
Issu d'une famille bourgeoise du nord de la France, saint-cyrien, Charles de Gaulle participe à laPremière Guerre mondiale en tant qu'officier. Il est plusieurs fois blessé et fait prisonnier. Entre les deux guerres, il enseigne à l'école de guerre où il défend une stratégie nouvelle de guerre de mouvement. Mais il n'est pas suivi par l'état-major français. Sous-secrétaire d'État à la guerre en 1940, il est hostile à l'armistice et rejoint Londres dès le 17 juin 1940.
Le 18 juin 1940, il lance son célèbre appel à la BBC. Il organise dès lors la résistance extérieure, puis intérieure notamment grâce à Jean Moulin. Il s'impose à la tête de la France libre malgré lesAméricains qui lui ont opposé en 1943 le général Giraud. À la Libération, de Gaulle devient chef du Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF). À ce poste qu'il occupe de 1944 à 1946, il réorganise la France avec l'aide des forces politiques issues de la résistance. En désaccord sur la IVème République avec les principaux partis politiques, il démissionne en janvier 1946.
Après une « traversée du désert » de 12 ans qu'il met à profit pour créer un parti, le RPF (Rassemblement du Peuple Français), il revient au pouvoir en mai 1958 à l'occasion de la crise algérienne. Il devient président du Conseil, rédige une nouvelle Constitution qui fonde la VèmeRépublique. De Gaulle est le premier Président de la République de la Vème République. Il met fin à la guerre d'Algérie (Accords d'Évian en mars 1962), modifie la Constitution pour permettre l'élection du Président de la République au suffrage universel (octobre 1962). Président de la République de 1958 à 1969, de Gaulle mène une politique d'indépendance et de prestige extérieur de la France. De Gaulle est cependant affaibli par les progrès de la gauche et par les événements de mai 1968.
En avril 1969, les Français répondent majoritairement « Non » à un référendum où de Gaulle soutient le « Oui ». De Gaulle tire les conséquences de cet échec personnel : il démissionne le 27 avril 1969 et se retire de la politique.
La Chanson du jour: TOI ET MOI - TRYO
Ce matin, 3000 licenciés, grève des sapeurs pompiers,
Embouteillage et pollution pour Paris agglomération.
Ce matin, l'Abbé Pierre est mort, on l'enterre sur TF1,
2 clochards retrouvés morts près du canal St Martin.
Ce matin, le CAC va de l'avant, 2 soldats de moins pour l'occident,
10 civiles de tués à Bagdad dans les bras sanglants des Giads.
Toi et moi, dans tout ça, on n'apparaît pas,
On se contente d'être là, on s'aime et puis voilà on s'aime.
Ce matin, menace de grippe aviaire, trop de fascisme en Bavière,
L'Iran travaille au nucléaire et Areva squatte le Niger.
Ce matin, rapport sur le climat, il ne survivrait que les rats,
Fonte des glaces en Alaska et grosses chaleurs en Angola.
Toi et moi, dans tout ça, on n'apparaît pas,
On se contente d'être là, on s'aime et puis voilà on s'aime.
Toi et moi dans le temps, au milieu de nos enfants,
Plus personne, plus de gens,
Plus de vent, on s'aime
Ce matin
Ce matin, pendaison de Saddam, l'ONU crie au scandale,
Le Tibet se meurt sous les balles, d'une Chine qui fait son capital.
Toi et moi, dans tout ça, on n'apparaît pas,
On se contente d'être là, on s'aime et puis voilà on s'aime.
Toi et moi dans le temps, au milieu de nos enfants,
Plus personne, plus de gens,
Plus de vent, on s'aime
Ce matin, il fait presque beau, ça tombe bien je me suis levé tôt
Avec le coq et les oiseaux sans journaux et sans météo.
Ce matin, j'attaque un autre jour,
Avec toi mon amour cette journée durera toujours
On n'en fera jamais le tour
Toi et moi, dans tout ça, on n'apparaît pas,
On se contente d'être là, on s'aime et puis voilà on s'aime.
Toi et moi dans le temps, au milieu de nos enfants,
Plus personne, plus de gens,
Plus de vent, on s'aime.
La Chanson du jour: COMME DES ENFANTS- COEUR DE PIRATE
Alors tu vois, comme tout se mêle
Et du coeur à tes lèvres, je deviens un casse-tête
Ton rire me crie, de te lâcher
Avant de perdre prise, et d'abandonner
Car je ne t'en demanderai jamais autant
Déjà que tu me traites, comme un grand enfant
Et nous n'avons plus rien à risquer
A part nos vies qu'on laisse de coté
Et mais il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort
C'en est assez de ces dédoublements
C'est plus dure à faire, qu'autrement
Car sans rire c'est plus facile de rêver
A ce qu'on ne pourra, jamais plus toucher
Et on se prend la main, comme des enfants
Le bonheur aux lèvres, un peu naïvement
Et on marche ensemble, d'un pas décidé
Alors que nos têtes nous crient de tout arrêter
Il m'aime encore, et toi tu t'aime un peu plus fort
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort
Et malgré ça, mais il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort
Encore, et moi je t'aime un peu plus fort
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort
Malgré ça il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort
Mais il m'aime encore, et moi je t'aime un peu plus fort
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